menu
L'appétit de la réussite !

Pourquoi ?

La cause (pourquoi ?) précède le but (pour quoi ?) en permettant de le définir. C’est pourquoi il est nécessaire d’analyser avec précision les causes, pour ne pas se tromper d’objectifs.

  • Dans une société est en pleine mutation, l'entreprise doit faire face à des objectifs et à des exigences sans cesse renouvelés :

    • le e-commerce se développe,
    • les pratiques de communication se renouvellent (le courriel s’est généralisé),
    • la concurrence est rude et s’internationalise.
    • La polyvalence et la mobilité, même au-delà de nos frontières, sont devenues une nécessité pour les individus comme pour les sociétés.

  • « Il est certain que presque tous les métiers impliquent un art de s'exprimer qui peut être plus ou moins poussé, mais constitue un des facteurs premiers de la réussite (d’après Jacqueline de Romilly, Lettre aux parents sur les choix scolaires)
    • l'exposé clair ou le plaidoyer,
    • les raisonnements et les réfutations,
    • la perception des intentions d'autrui,
    • le talent d'omettre ou bien d'insister ».

Or le constat est alarmant 

  • L’orthographe se dégrade, mais reste un critère de sélection ou de réussite important :
    • « Les fautes d'orthographe inondent les entreprises ». le figaro.fr (15 mars 2007
    •  « Un site rempli de coquilles est un moyen infaillible de dévaster votre image de marque… » Pascal Amann (traducteur assermenté près le TGI de Mulhouse) le 14 avril 2011, cité par ecommerce-pratique. info
    • « Les entreprises tirent la sonnette d'alarme. Les fautes leur font perdre des millions. » RTBF.be (6 septembre 2011).
    • « 5 % des recruteurs écarteraient une candidature dès la première faute orthographes et 35 % des recruteurs écarteraient une candidature à partir de deux fautes orthographes selon une étude du cabinet de recrutement Robert Half publiée en janvier 2011 » l'express.fr (3 octobre 2011)
    • « Pour le recrutement, (…) Le fait d'être considéré selon son niveau orthographique n'est pas contestable par le candidat. Ce n'est pas une discrimination. » Christophe Noël, avocat spécialiste en droit du travail au barreau de Paris, cité par l'express.fr, le 3 octobre 2011
  • Plus inquiétantes encore sont les conséquences provoquées par l’effritement de la maîtrise de la langue, l’appauvrissement du vocabulaire et la perte (ou l’absence) de culture commune : incapacité à s’exprimer ou à comprendre l’autre, dévalorisation, exploitation…
    • « La culture de l’inculture en entreprise explique la pandémie de suicides liés au travail. (…) De plus, l'expression « culture d'entreprise » est un mythe, car les seules stratégies commerciales et industrielles sont celle du profit à très court terme. On fait tout dans l'urgence et la précipitation, résultat, au final on gagne moins que ce qu'on aurait pu espérer. » le post.fr (6 janvier 2008)
    • « des spécialistes en prévention de la délinquance s'intéressent autant à cette " fracture linguistique " ? De la carence orale à la violence physique, le pas peut être rapide. »
      www.lemonde.fr/societe/article/2005/03/18/vivre-avec-400-mots

C'est pourquoi il n'est pas anecdotique de défendre la langue et la culture.

expand_less
Page modifiée le 20/02/2018